Genève, le 21 Mai 2025 – Le Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale, le Dr Samuel Roger Kamba, a pris la parole lors de ce rassemblement, où il a partagé les défis et les avancées significatives en Republique Démocratique du Congo (RDC) dans le domaine de la santé. Dans son discours, le […]
23 mai 2025
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Genève, le 21 Mai 2025 – Le Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale, le Dr Samuel Roger Kamba, a pris la parole lors de ce rassemblement, où il a partagé les défis et les avancées significatives en Republique Démocratique du Congo (RDC) dans le domaine de la santé.
Dans son discours, le ministre a exprimé sa gratitude envers les organisateurs: le Fond Mondial, ainsi que la Côte d’Ivoire et l’Afrique du Sud, pour leur rôle crucial dans le soutien à ces initiatives de santé.
« La RDC est un pays vaste et riche en diversité, mais également confronté à des conditions de santé très difficiles. Pendant trop longtemps, nous avons négligé l’investissement dans le secteur de la santé. Cette négligence a engendré de nombreuses difficultés à divers niveaux, notamment organisationnels », a déclaré le ministre.
Il a démontré que le gouvernement congolais a récemment créé des lois et des règles pour améliorer l’organisation du système de santé et pour orienter les ressources là où elles sont les plus nécessaires. Parallèlement, des programmes de soins essentiels ont été mis en place, dans un premier temps centrés sur la prise en charge des mamans et des nouveau-nés, considérés comme des populations particulièrement vulnérables, dans le cadre de la Couverture Santé Universelle (CSU).
« Au cours de la première année, nous avons pris en charge 2 millions de mamans et plus de 50 000 bébés nécessitant des soins néonatals gratuitement », a-t-il ajouté, mettant en lumière l’impact positif de ces initiatives malgré des ressources limitées.
Le ministre a également abordé la pérennisation de ces initiatives par la création d’une synergie entre la prévoyance sociale et le ministère de la santé, qui sont désormais regroupés sous un seul ministère. Cela a permis des avancées notables, notamment lors d’une récente conférence réunissant travailleurs, employeurs et gouvernement, qui a été orchestrée par l’Organisation International du Travail (OIT).
« Nous avons décidé de mettre en place un système contributif où les employeurs et les employés contribueront ensemble à un fonds de santé, permettant de lever jusqu’à 1 milliard de dollars », a-t-il affirmé.
Dans un contexte où de nombreuses mamans doivent parcourir plus de 50 km pour accoucher, ce système contribuera à assurer des ressources financières durables pour le secteur de la santé.
Le ministre a également introduit une « carte de santé » innovante qui fait office de carte bancaire, permettant ainsi une inclusion financière des travailleurs informels dans le système de santé. Ce projet vise à relier les économies formelle et informelle, facilitant ainsi le financement des soins de santé.
En conclusion, le ministre a partagé sa vision d’un avenir où la santé des Congolais sera garantie par des ressources internes solides, tout en continuant à dialoguer avec les partenaires internationaux pour renforcer les efforts de santé en RDC.