Kinshasa le 18 novembre 2025 À l’occasion de la Journée mondiale de la prématurité, un congrès national a réuni à Kinshasa dans les locaux de l’Institut National des Art, l’ensemble des professionnels de santé œuvrant dans le domaine de la néonatologie. Objectif : partager les avancées, identifier les défis et renforcer les stratégies de prise […]

18 novembre 2025
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Kinshasa le 18 novembre 2025
À l’occasion de la Journée mondiale de la prématurité, un congrès national a réuni à Kinshasa dans les locaux de l’Institut National des Art, l’ensemble des professionnels de santé œuvrant dans le domaine de la néonatologie. Objectif : partager les avancées, identifier les défis et renforcer les stratégies de prise en charge des nouveau-nés prématurés en République Démocratique du Congo (RDC).
Prenant la parole lors de cette rencontre, le Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention a rappelé que la santé maternelle et infantile figure parmi les priorités du gouvernement. Il a souligné que la prématurité représente l’une des principales causes de mortalité infantile dans le pays. Les premiers jours de vie étant déterminants pour le développement futur de l’enfant, une prise en charge inadéquate peut compromettre de manière irréversible ses capacités physiques et cognitives.

Le Ministre a également rappelé que, depuis son accession à la magistrature suprême, le Chef de l’État a constamment affirmé que la santé devait être une priorité nationale. Cette vision s’est matérialisée par plusieurs réformes et initiatives :
Le Ministre a par ailleurs salué la création de la Société congolaise de néonatologie, qui jouera un rôle central dans la formation continue, la recherche et l’alignement des pratiques nationales sur les standards internationaux.
Malgré les progrès réalisés, le pays reste confronté à une espérance de vie inférieure à la moyenne africaine (60 ans contre 63 ans) et à des taux élevés de mortalité maternelle et infantile. Pour y remédier, le Ministre appelle à un engagement collectif :
« La santé ne doit pas être un privilège, mais un droit. Chaque Congolais, riche ou pauvre, doit pouvoir être soigné dignement. Notre responsabilité est de bâtir aujourd’hui un système de santé accessible, efficace et équitable pour tous. »

Le congrès, qui se poursuit jusqu’à demain, entend définir un modèle national adapté aux réalités congolaises pour la prise en charge des prématurés.